Chevalier du dragon est un jeu édité par Ogame. Dans ce titre totalement gratuit et disponible via un navigateur, nous sommes plongé dans un univers magique de MMORPG où vous combattrez et explorerez un monde très vaste à la recherche de quêtes et équipements qui seront disséminés un peu partout dans l'air de jeu. Si vous aimez les RPG en ligne et que vous êtes du genre à aimer le style asiatique sans pour autant avoir d'autres MMO sous la main, pourquoi ne pas tenter l'aventure Chevalier du dragon ?
Dans Chevalier du Dragon, vous devrez choisir entre deux classes principales pour votre personnage. Soit un chevalier, soit un mage ce qui reste (soyons francs) vraiment très limité. Il va falloir créer une équipe avec d'autres personnages pour pouvoir combattre des monstres en tour par tour dans des combats en 2D. A côté de ça, vous aurez des arènes ainsi que des genres de donjons qui seront là pour vous donner l'occasion de débloquer des pièces d'armure. Malgré ce côté très classique du RPG ?
Le jeu n'arrive que très peu à donner envie de continuer, ne serait-ce que par la présence de paiements qui semblent indispensables pour avancer ainsi que la surcharge de boutons et d'éléments anecdotiques en plus de la façon très « vanille » de traiter le RPG. Tout est plutôt plat et sans âme, que ce soit la musique, les personnages, les monstres ou même les noms donnés aux régions.
Au niveau visuel, le jeu n'est clairement pas très joli et encore moins inspiré. Il n'y a aucun effort pour que les animations rendent le jeu vivant et on se bat contre des dragons et démons aux designs lisses, trahis par une page faussement « manga ». L'illisibilité reste un problème vraiment important tant l'ergonomie n'a pas été pensé : on passe son temps à appuyer sur des boutons sans trop le vouloir parce que l'écran en contient plus d'une dizaine dans les hubs centraux.
Enfin, si Chevalier du dragon est une aventure qui vous tente, il n'y a rien à perdre à tenter l’expérience. Vous vous en tirerez au pire avec un mal de tête ou bien quelques heures à tuer le temps.