Left To Survive, développé par MyGames et disponible depuis quelques mois sur les plateformes mobiles (IOS et Android) et PC (Steam) ; est un jeu de survie et de tir à la première et à la troisième personne où vous incarnez l’un des derniers survivants d’un monde dévasté par une apocalypse zombie.
Gameplay :
Intégralement réalisé en 3D et doté de graphismes tout à fait corrects pour un jeu d’abord développé pour les plateformes mobiles, Left To Survive propose un intéressant mélange de gameplay, alternant entre les phases de tir à la première ou à la troisième personne et un système de « gestion » de campement en 3D isométrique (vue de dessus).
Bien que les développeurs aient eu la bonne idée de doter le jeu d’une version Steam (pas besoin d’émulateur pour profiter du jeu sur son ordinateur !), son ascendance « Mobile » reste toutefois bien visible tant dans la conception des menus que les phases d’action, pensés avant tout pour une interface tactile. Les phases de tir, par exemple, sont plus proches du « rail shooter » que d’une expérience FPS/TPS traditionnelle : chaque déplacement est millimétré et ne laisse que peu de place à la liberté, au profit d’une mise en scène plutôt poussée de chaque niveau : l’enchainement des divers lieux de combats et des rencontres avec les personnages se fait d’une manière soignée, le jeu allant même jusqu’à proposer des phases de tir en véhicule !
Petit bémol cependant : chaque niveau est entrecoupé de passages « lootbox », où le joueur se verra attribuer différentes récompenses (des ressources telles que de la nourriture ou des matériaux, des munitions, des armes, et bien sûr quelques billets de la monnaie du jeu), indexées sur sa performance, qui lui serviront par la suite à construire et à améliorer la base des survivants – malheureusement accompagnés de « chargements » (sortes de moments de flottement) où le personnage s’immobilise et les ennemis cessent d’affluer ; le tout nuisant légèrement à la fluidité de l’expérience de jeu.
De retour à la base, le joueur se retrouve aux commandes de plusieurs systèmes qui l’inviteront à améliorer ses bâtiments et son équipement. Ce qui nous amène à la facette « multijoueur » du titre, l’une des autres promesses de Left to Survive étant de permettre aux joueurs de coopérer (en rejoignant par exemple un « clan ») et bien sûr de s’affronter à la façon d’un « Clash Of Clan » : il s’agira de foncer sur la base adverse à bord de son hélicoptère pour lui infliger le plus de dommages possibles – cette fonction n’était toutefois pas disponible dès le lancement du jeu et nécessitera une petite heure de gameplay avant d’être rendue accessible.
En ce qui concerne l’univers du jeu ainsi que son histoire, rien de transcendant : les joueurs évolueront dans un environnement et des lieux on ne peut plus classiques (rues désertes, magasins pillés, bases militaires) et feront la rencontre de quelques personnages aussi sympathiques qu’oubliables. Left To Survive se donne les moyens de son ambition, à savoir de proposer une expérience linéaire agréable mais jamais révolutionnaire : les principaux antagonistes – en dehors, bien sûr, des zombies – s’incarneront en une cohorte de soldats à la solde d’un nouveau gouvernement autoritaire, que l’on découvre sans grande surprise être le responsable de l’épidémie qui a plongé le monde dans le chaos. Il est toutefois bon de noter que le jeu est intégralement traduit en Français !
À l’image de son gameplay, proche des classiques du genre, Left To Survive adopte un modèle économique tout à fait habituel : le joueur sera libre de débourser ou non de l’argent réel pour se procurer de meilleures armes, un supplément de ressources afin d’améliorer plus rapidement sa base, ainsi que la possibilité de regarder des publicités pour obtenir des récompenses supplémentaires sans avoir à sortir la carte bleue.
Notre avis sur Left to Survive :
En résumé, il s’agit d’un petit jeu mobile agréable au gameplay plutôt réussi, sur lequel il est facile de passer quelques minutes par jour – les joueurs avides de progression étant toutefois contraints de passer par la case « payer » pour continuer d’avancer à un rythme plus soutenu.